Grisha, bilan intermédiaire


Brûlé à l'âge de 12 ans (2002). Sauvé par la chirurgie Sibérienne puis sérieusement gelé... Soigné à Lyon-Miribel (2011/12), il échappe au pire !
Après deux hivers passés dans les montagnes avec ses rennes, la stabilisation des greffes françaises autorise la suite des soins.
L'association BSF envisage d'apporter une aide à la recherche sur les grands brûlés de tous les pays...
Vous avez été quelques milliers de donateurs, sympathisants, acteurs au quotidien, qui avez offert votre aide à "BSF - Grisha". Votre confiance a permis de construire une déjà belle réponse au "cas Grisha" ; elle porte l'espoir d'un dénouement heureux et d'une suite prometteuse. Quel encouragement ! Un grand merci pour votre soutien.
C'est une source majeure de force, où puisent ceux qui agissent quotidiennement !

      
 

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Grisha

En Sibérie orientale, au pôle mondial du froid des zones habitées (- 72 ° C), les montagnes Verkhoïansk « hébergent » de magnifiques rennes. Rassemblés en troupeaux de 500 à 2000 têtes, leur présence permet à l’Homme nomade de survivre.

Grisha, jeune Even "berger de rennes" pris dans l’incendie d’une cabane a été brûlé à 50 % à l’âge de 12 ans. La volonté du village de Topolinoié et celle des chirurgiens Yakoutes et Russes l’ont sauvé. Aujourd’hui à 20 ans, il garde un visage très, très abîmé, une main droite handicapée et une main gauche atrophiée.
Je l’ai côtoyé durant 3 semaines (02 à 03/2007) à l’occasion d’un voyage unique dans l’isolement total des montagnes Verkhoïansk ; à la rencontre de Nicolas Vanier qui préparait le film : "Loup" (sortie en 12/2009). Grisha conduisait le troupeau et les attelages comme si rien ne le diminuait. Pourtant….

Pourtant il portait 3 plaies ouvertes, au visage car sur le nez et les joues la peau des greffes est trop fine pour résister aux gelures qui accompagnent les grands froid de là bas. Lors de notre rencontre, la température était de -50°C, la vie dans les montagnes est très physique, Grisha travaillait comme les autres, il a démontré maintes fois sa capacité à passer au-delà de son handicap et cela force le respect. Juste un exemple : dans le même temps que je coupais un arbre, lui en coupais deux ! Respect oui respect !

En mai 2008 les chirurgiens français à Lyon ont examiné Grisha pour affirmer qu’ils sauraient lui rendre visage et mains "pour peu" qu’il puisse assumer… une trentaine d’opérations durant un séjour de 5 ans en France .

Alors maintenant, il nous faut répondre à la formidable espérance correspondant à un besoin vital. Cela passe par des sommes inaccessibles aux Evènes (plus de 220 000 € la première année). A nous d’être nombreux, très nombreux à nous impliquer à la hauteur de nos possibilités pour réussir ensemble et voir Grisha sauvé une deuxième fois ; son clan, ses parents et lui le méritent tellement.

André BAILLY
Chargé de l’éthique au sein de l’association BSF



        Grisha et son ami Max sous la tente - Février 2007                                        Grisha à Miribel - Mai 2012


 Grisha à Topolinoïé - Avril 2013                                        Là-bas chez les Evènes : trouver son chemin !
  Crédit Photo : Michel RAWICKI



  Crédit Photo : Jacques DUCOIN



Les greffes du visage et de la main droite semblent avoir bien résisté aux grands froids des deux hivers de 2011 à 2013.

Grisha peut revenir en 2014 à Lyon-Miribel, pour "finir" son visage et sa main droite.
Les chirurgiens et médecins examineront sa main gauche qui est très, très abîmée...
Précieux partenaires : vous serez informés sur notre site des avancées de cette belle histoire, porteuse de solidarité sans frontières !